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Pôle Vidéo de Mixart-Myrys
Quelle bonne idée que d'avoir conçu une boite à idées qui fonctionne sans pierre, sans pile, sans mèche et sans la moindre connectivité sur Arpanet. Au moins, ça marche correctement en 24/7, c'est pas comme tout ces machins de geeks. Nous sommes tous actuellement dans une phase de recherche active du contenu de cette boite (de Pandore ?). Le seul souci, avec les petits papiers, c'est que personne ne sait dans quel endroit ésotérique ils ont réussi à se dissimuler.
C'est le si discret Nounours, myryssien de souche et penseur nocturne, qui, après avoir passé un temps quasiment infini sur sa planche à dessin numérique, a posé les premières lignes (mais pas que...) de ce que allait devenir le repaire des divagations vidéonumériques de notre factory de hackerz.
Au départ était le chaos. Un vrai chaos myryssien, un chantier de la classe eternal-september, un Mandelbrot distordu, un /dev/random de belle entropie, des trucs partout et des machins posés juste à coté. Et de ce désordre naturel sortira un désordre structuré.
Au départ, était le hangar(tistique). Un lieu immense aux grands et hauts murs tristements revétus d'une teinte d'une blancheur plutôt grisatre. Pour éclaircir un peu l'apparence superficielle, un noir profond et chaleureux a été soigneusement sélectionné par un esprit éclairé, que je songe à féliciter, si un jour nos chemins se croisent..
Le grand Dom et son Fen' apprivoisé (une équipe performante dans l'élévation des âmes) se sont mis en quatre (hein, quoi, deux Dom et deux Fen, ça va pas la tête ?) pour envoyer la chef du chantier au septième cielniveau, juste sous la charpente, afin de poursuivre l'œuvre au noir, nécessaire pour le domptage ultime et circonstancié de cette avalanche de photons dispensés par les trucs que Xano a réussi, au péril de sa vie, à accrocher dans les limbes de notre Cognac-Jay à nous qu'on a.
Et, effectivement, d'être solidement charpenté, ça semble bien lui réussir 
Le support logistique est basé sur l'utilisation d'un produit dopant connu sous le nom de [gateau aux carottes] de tonton Sigfood. C'est probablement ce concentré de gourmandise qui a permis aux travaux de se dérouler dans un ambiance « joli et aimable », deux qualités humaines qui sont, parait-il, les spécialités reconnues de la carotte rapée.
D'une voix un peu lasse (ça devait être en fin de journée, vers 37h du matin, timezone d'Olympus Mons), Maylis suggère à Xano : « Fait gaffe, attache-toi bien avec deux harnais, parce que si tu dégringole, paf, la régie lumière toute fracassée ». Aucune élingue n'a été maltraitée lors du tournage de cette scène.
Il aura fallu 17 voyages en Barbie-Bus pour déménager 97% des meubles de la réalisatrice de l'émission pour qu'elle se sente en confiance pour survivre à ces quatres jours d'hyperspeed télévisuels dans un environnement de hackers (tous des dingues) et de geeks (tous des dingues aussi).
Après un stage chez monsieur Cromatix, ce jeune homme plein d'avenir utilise un langage de requète structurée pour modifier la couleur de la table afin de l'intégrer au décor tout neuf : « UPDATE "table" SET "color"="black" WHERE "color"="pink" ; » alors qu'il suffisait d'un simple pinceau.
The jingle is a musical style who contains one or more hooks (un truc de geek pour accrocher des greffons) and meaning that explicitly promote the product being (re)factorized, usually through the use of one or more test-driven slogans. Jingles can also be used for parodicaly (re)purposing some of not-so important facts of our lifes.
Et maintenant, une petite pause ?
Ah oué, quand même, ça en jette, même si ça pique un peu les yeux !
Dans la télévision, c'est clairement comme dans le fibrage réseau : il y toujours un serpent maléfique de plus dans lequel une détricoteuse niveau 4++ n'arrive vraiment plus à retrouver ses boucles. Je crois même qu'il doit trainer une vidéo de boucles en furies descendants d'une girafe nommée Sophie.
Nounours (myryssien de souche) et Pierre (puredatiste reconnu) expliquent doctement au monde ébahi comment a été conçue le séquencement artistique de ce THSF.
La pression psychologique est intense sur la passerelle. Ce fscking streaming va-t-il enfin se décider à pousser mon superbe plateau télé et ses invités de choix dans les intertubes afin de (re)diffuser ces délires du Cheick Sum Al Data, du galacticien culinaire Sigfood et de tous ces invités prestigieux ?
Olivier, du Labomedia et du Rappel à Tarte explique que : « Oui alors, là, c'est un genre de calculateur, un peu dans l'esprit de la Pascaline, mais quand même plus évoluée, parce que on peut y mettre dedans un petit jardin avec des petits lutins qui courent partout » , ou quelque chose dans le genre.
Du bon gros son en live.
Quand à cette image, je ne m'en lasse pas, et je vous la (re)propose dans l'intention (clairement avouée) d'énerver Jérémie, alors que venir (à une heure de grande écoute) avec une serviette orange autour du cou semble relever de l'envie simple de juste lancer un (léger) troll sur les OS (vraiment) libres.
Au nom de tous ceux qui ont participé à ce chantier aventureux (aussi bien du coté pôle vidéo que du coté NOC), qui a réussi à rester structuré tout en divaguant dans les limites acceptables de la panique la plus approximative, je pense pouvoir affirmer, haut et clair, en mon âme et conscience, contre vents et marées, avec sérénité dans l'esprit et trémolos dans la voix, que finalement on s'est bien amusés, que nous pouvons être fiers du résultat, et que nous saurons tirer de bonnes et saines leçons de nos erreurs pour vous proposer, en 2014, un THSF encore plus pire que cette quatrième édition.